Depuis janvier, à Nantes, je suis en formation gravure taille douce au musée de l'imprimerie auprès de Pascal. Cette technique de gravure est la plus ancienne technique en matière d'estampe. Le groupe est composé d'artistes, de passionnés de dessin, le groupe est éclectique.
Je découvre le travail du dessin au calque sur la plaque, puis le dessin à la gouge qui marque le cuivre en creux.
Au fil des séances, on découvre d'autres subtilités avec l'aquatinte, soit créer une multitude de gris en mode inversé, soit masquer ce qui
va rester blanc, puis des bains de 20 à 30 secondes au perchlorure de
fer, qui va mordre là où le vernis est absent, où l'encre noire au
final va mieux accrocher…Il faut de la patience, laisser des temps de
séchage.
Gravures de mon collègue d'en face, Jean Baptiste.
On
ne maîtrise pas grand chose,
il y a une grande part de hasard à ce stade
sur le rendu, c'est aussi ce qui est chouette . )
sur une machine en bois et métal, à l'âge vénérable :
une presse âgée de 150/200 ans?
Il
faut utiliser ses vrais muscles car le mouvement doit être fluide sans à
coups… la roue que l'on tourne résiste
quand le rouleau arrive sur la plaque et que la pression se fait plus
forte.
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CROQUIS TERRAIN
en mode naturaliste près de chez soi
Un mardi de février, pas besoin d'aller loin, pour trouver l'oiseau qu'il nous fallait, à 250 m de la maison : vive le mode “dessiner en conduisant“… Soit avancer un peu, reculer et suivre l'oiseau qui se balade.
Ce héron garde-boeufs semble solitaire : ses 14 congénères sont dans une autre parcelle. Lui il nous ignore superbement. Il est en phase
nourrissage intense, il passe d'un bord à l'autre devant nous. 1 heure passe à le croquer !
Nous
remarquons alors quelque chose qu'on ne peut voir que de si près : ) on a
les jumelles rivées sur l'oiseau, pour admirer chaque détail, ça frappe aux yeux cette vibration avant chaque plongeon… le ”Djizz“ de cet oiseau.
Il frémit d'une manière très particulière avant de piquer sur une proie, comme un félin avant un bond sur une proie :
tout son corps est secoué de tremblements, ses plumes vibrent surtout au niveau du cou, de gauche à droite, très subtil mouvement, les muscles semblent se raidir avant le relâchement comme un ressort, étonnant!
un de mes coins favoris :
Au Moulin Neuf (ancien moulin à foulons)
Une bergeronnette printanière est restée picorer des moucherons sur son grand rocher pendant 20 mn! un luxe pour des dessinatrices de terrain… le temps s'arrête encore.
Un colvert semble faire le snob seul devant nous,
il nous tourne le dos…
Aquarelle de Stéphanie,
faite à son retour à la maison
par Patrick Trecul, (photographe naturaliste et guide naturaliste) Merci pour l'invitation et partage d'impressions,
entre décembre 2016 et février 2017
----------------croquis 2016---------------
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