mardi 15 septembre 2015

Petites synthèses d'interventions et créations de carnets 2015 avec ECORCE projet pilote d'Education à l'Environnement en Deux-Sèvres (CG79)

De novembre 2014 à mai 2015, le projet ECORCE a touché 34 classes en tout: soit 17 binômes de classes 6ème et CM2. Les élèves rencontrent tout au long de l'année des intervenants artistes ( plasticiennes, musiciens, photographes, vidéastes), des scientifiques, ainsi que des structures associatives avec des animateurs connaisseurs du terrain et de la biodiversité du département des Deux-Sèvres.

Acteurs du projet, les élèves participent à la réflexion, par de l'investigation scientifique, en étant connectés au maximum au terrain. Après une immersion artistique ou scientifique sur une demi journée, ils tentent de répondre collectivement et par étapes à une question, une problématique locale, émerge alors un champ d'hypothèses  qui permettent de répondre progressivement à la question. Ce cheminement de pensée amène à comprendre, envisager différemment les problématiques environnementales. Enfin ce sont les élèves, acteurs du projet, qui posent les bases du questionnement et y répondent au fur et à mesure des mois entre janvier et mai.

Ils travaillent ensemble tout au long de l'année par classe binôme voire trinôme (CM2/6ème et seconde). Trois interventions par thématique sont proposées aux classes porteuses du projet ( les professeurs s'investissent) et sont prises en charge par le CG79 .

Pour mes interventions sur-mesure, je tente de répondre à la thématique souhaitée de manière sensible et créative, que ce soit pour des séances d'immersion ou de valorisation. Je considère que des structures scientifiques ( de formation) sont plus à même de répondre à des questions d'investigation pure (intervention centrale).

Sur le terrain, en phase d'observation, je dessine en continu, je prends des notes et je conçois mon carnet de terrain aux côtés des élèves, afin de leur montrer les étapes de croquis et prise de notes et aussi la manière de se poser des questions, en ayant une démarche de naturaliste en herbe. 

On fait des récoltes d'éléments , qu'il faut alors identifier à l'aide de guides (naturalistes ou documentaires). Ils aident à mieux comprendre et connaître la biodiversité et son fonctionnement : les insectes pollinisateurs en ville, l'importance des arbres dans les zones habitées, sur la présence des passereaux en ville, de l'intérêt des arbres pour ses habitants ( en ville/villages), sur les plantes sauvages au jardin, les amphibiens et les milieux humides, les zones forestières et ses bois morts, le bocage et sa biodiversité spécifique, la variété des plants de vigne et d'espèces d'arbres fruitiers, la qualité de l'humus par zone cultivée…















Le lac du Cébron vu du ciel a une tête d'oiseau!…
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ECORCE nord du département :
 Thématique
variété d'espèces de vigne et humus à Bouillé Les vignes: 
restitution ‘Cep et humus en folie!“
avril 2015






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